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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 18:48

Un babillard d'épi sec, allongé, sans grain,

Voisin d'un bien touffu, lui disait: camarade,

Dieux ! comme vous penchez ! seriez-vous donc malade ?

- Malade, moi ? non, c'est que je suis plein.

Avec le sens commun ainsi toujours en guerre

Le sot, vide, léger, porte sa tête au vent:

Tandis que le savant,

Rempli, baisse la sienne et regarde la terre.

***

Ce texte est tiré de l'ouvrage: "Fables et Autres Poésies." Tome I. Imprimerie Suret Paris 1802.

que vous trouverez dans les livres "Google" à cette adresse:

https://books.google.fr/books?id=aEzKAxZhf9EC&pg=PA3&lpg=PA3&dq=fables+de+guichard+jean+fran%C3%A7ois&source=bl&ots=oNOEVhmYlZ&sig=BdaKPjGnOU-JHnpGcMVlpgvkAnw&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj4s8yb1uPKAhUCJR4KHVyuA5AQ6AEIRjAJ#v=onepage&q=fables%20de%20guichard%20jean%20fran%C3%A7ois&f=false

Ci-dessous deux autres adresses le concernant sur la toile:

http://data.bnf.fr/12463017/jean-francois_guichard/

http://www.ruedesfables.net/jean-francois-guichard/

Pour ma part j'en fais la connaissance dans "Histoire de la Poésie Française A L'Epoque Impériale" par Bernard JULLIEN. Tome second. Chez Paulin éditeur, rue de Seine, 33. Paris. 1844.

Notre malheureux auteur y subit une critique particulièrement virulente (page 167) dont je vous reproduit ci-dessous un court extrait.

"...il n'a ni le sentiment de la poésie, ni même celui de la langue française; on trouve dans ses fables, et pour ainsi dire à tous les vers, des fautes qu'un versificateur sensible, ni surtout un écrivain exercé ne feraient jamais."

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