Un babillard d'épi sec, allongé, sans grain,
Voisin d'un bien touffu, lui disait: camarade,
Dieux ! comme vous penchez ! seriez-vous donc malade ?
- Malade, moi ? non, c'est que je suis plein.
Avec le sens commun ainsi toujours en guerre
Le sot, vide, léger, porte sa tête au vent:
Tandis que le savant,
Rempli, baisse la sienne et regarde la terre.
***
Ce texte est tiré de l'ouvrage: "Fables et Autres Poésies." Tome I. Imprimerie Suret Paris 1802.
que vous trouverez dans les livres "Google" à cette adresse:
Ci-dessous deux autres adresses le concernant sur la toile:
http://data.bnf.fr/12463017/jean-francois_guichard/
http://www.ruedesfables.net/jean-francois-guichard/
Pour ma part j'en fais la connaissance dans "Histoire de la Poésie Française A L'Epoque Impériale" par Bernard JULLIEN. Tome second. Chez Paulin éditeur, rue de Seine, 33. Paris. 1844.
Notre malheureux auteur y subit une critique particulièrement virulente (page 167) dont je vous reproduit ci-dessous un court extrait.
"...il n'a ni le sentiment de la poésie, ni même celui de la langue française; on trouve dans ses fables, et pour ainsi dire à tous les vers, des fautes qu'un versificateur sensible, ni surtout un écrivain exercé ne feraient jamais."