29 juin 2008
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Je n'ai point habité des demeures certaines;
Aux mensonges consolateurs, je n'ai pas cru;
D'un frisson douloureux, dès l'aube parcouru,
J'ai cherché, pélerin dont se taisait la peine,
Vers quelle vérité au sourire de reine,
Quel accueil, quel rayon dans la nuit apparu,
Diriger mon esprit intraitable et recru.
Et parfois cependant, à travers l'heure vaine,
J'ai donné de mon coeur, j'ai donné de mes soins,
Sans penser que jamais désarme l'égoïsme,
Triste lucidement et pour le seul besoin,
Au fond de moi naissant, malgré ce septicisme,
Sourdement ricanant et si bien informé,
D'être naïf un peu et simplement d'aimer.
Extrait de: "Les Poètes du XXè Siècle." A.-M. GOSSEZ. Eugène FIGUIERE Editeur. Paris. 1929.
Aux mensonges consolateurs, je n'ai pas cru;
D'un frisson douloureux, dès l'aube parcouru,
J'ai cherché, pélerin dont se taisait la peine,
Vers quelle vérité au sourire de reine,
Quel accueil, quel rayon dans la nuit apparu,
Diriger mon esprit intraitable et recru.
Et parfois cependant, à travers l'heure vaine,
J'ai donné de mon coeur, j'ai donné de mes soins,
Sans penser que jamais désarme l'égoïsme,
Triste lucidement et pour le seul besoin,
Au fond de moi naissant, malgré ce septicisme,
Sourdement ricanant et si bien informé,
D'être naïf un peu et simplement d'aimer.
Extrait de: "Les Poètes du XXè Siècle." A.-M. GOSSEZ. Eugène FIGUIERE Editeur. Paris. 1929.