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16 août 2017 3 16 /08 /août /2017 22:09

Là-bas, bien loin, sourit une maison très blanche ;

Là-bas, bien loin, s’éplore une mère au front gris ;

La maison se lézarde, et la mère se penche ;

L’une branle sa tête et l’autre ses lambris.

Je suis le fils des deux et mon cœur les vénère

Quand je vais au pays dans la belle saison,

Je vois s’ouvrir pour moi tes deux bras, ô ma mère,

Je vois s’ouvrir pour moi ta porte, ô ma maison

Et je baise les mains et je touche les pierres,

Je regarde les doigts et les planchers tremblants,

Et j’ai des pleurs très doux au bord de mes paupières

Pour la mère au front gris et la mère aux murs blancs.

 

                               ***

 

Ce texte est tiré de l’ouvrage Le Livre d’Or de la Mère – Camille Schneider – Edition du Journal « LA FEMME ET L’ENFANT ». 1928. P.80.

 

 

Voici quelques liens sur cet auteur :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5437393n

Un lien incontournable :

https://www.centrecultureldupaysdorthe.com/figures-du-pays-d-orthe/jean-rameau/

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Rameau

http://www.pouillon40.fr/Decouvrir-Pouillon/Histoire-et-patrimoine-de-Pouillon/Les-Amis-de-Jean-Rameau

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